Des administrateurs talentueux
Plusieurs des membres du conseil d’administration de l’Association des Amis du Mont Saint-Michel chatouillent la muse.
Claire Ruelle est l’auteur d’une trilogie Alberède la Saxonne insoumise (2016), Alberède et le croisé disparu (2019), Alberède et le Roi (2020). Elle « nous fait découvrir les réalités de cette période située au tournant des XIe et XIIe siècles. Alberède est confrontée aux suites de la croisade et surtout à l’absence des hommes de sa catégorie sociale. Elle doit faire face également aux conséquences de la nécessaire réforme de l’Église, qui a aussi entraîné l’exclusion des femmes de prêtres, mises au ban de la société. Ce roman met en scène de véritables personnages historiques, qui côtoient les femmes et les hommes imaginés par l’auteur. En même temps, il brosse un tableau réaliste de la vie quotidienne au Moyen Âge, en Normandie, en Angleterre et en Italie du Sud » (La Procure).
Oliver Voisin quant à lui en est à son cinquième polar. Après La Parenthèse, Le Pacte des conjurés, Le Mystère de l’île aux tombeaux et L’Antiquaire qui en savait trop, voici Jazz carbonique : « Comme tous les étés, le festival ‘Jazz, côté jardin’ ouvre ses portes dans la sympathique station balnéaire de Granville. Pourtant, cette année, rien ne se passe comme prévu. Dès le premier soir, le festival est endeuillé par le meurtre du clarinettiste Billy Gouldman, retrouvé assassiné dans sa chambre d’hôtel. Épaulé par le flair de l’écrivain irlandais Joseph Hall, le perspicace inspecteur Larrivée va alors découvrir les nombreuses zones d’ombre de la vie de l’artiste. Entre dettes financières et infidélités notoires, les motifs de vouloir s’attaquer au jazzman ne manquent pas. Pourtant, il se pourrait bien que la clé de l’énigme se trouve du côté d’Édimbourg, en marge d’une autre manifestation musicale qui s’est tenue dix ans auparavant. »
Continuons avec Jean-Luc Legros qui, outre tous les ouvrages qu’il a écrits sur le Mont, est l’auteur de Toute forêt est une enfance : « Dorothée, une enseignante en biologie, convaincue de la nécessité de partager avec les jeunes générations l’imagination infinie du vivant, revient habiter sur les lieux de son enfance, une forêt du Massif armoricain.
Cette femme meurtrie va retrouver peu à peu le monde des arbres, refusant que la mort ait le dernier mot. Suite à une étrange disparition, le récit nous entraîne, avec une légère anticipation, dans l’univers du génie génétique. La forêt devient un personnage dont le lecteur ne se déprend pas. »
A ces trois auteurs, il faut ajouter François Neveux. La liste de ses livres et articles sur l’histoire de la Normandie est trop longue pour pouvoir la citer intégralement : L’Évêque Pierre Cauchon ; Bayeux et Lisieux : villes épiscopales de Normandie à la fin du Moyen Âge ; La Normandie pendant la guerre de Cent ans (XIVe – XVe siècle) ; Azincourt : la dernière bataille de la chevalerie française ; Histoire de la Normandie : de l’ancien duché à la nouvelle région ; etc., etc., etc. Scoop, un petit dernier, et pas des moindres, vient d’éclore : Jeanne d’Arc, au défi de l’histoire : « L’histoire de Jeanne est bien connue grâce à ses deux procès : le procès de condamnation (1431) et le procès en nullité (1456). Ce sont deux procès d’Église, et aussi des procès politiques. Pour tenter de cerner la réalité, il convient de les étudier séparément. Le premier procès est certes organisé et conduit par des partisans du régime anglo-bourguignon, mais il nous permet d’entendre les paroles mêmes de Jeanne. Le second est tenu à l’initiative du roi vainqueur, Charles VII. Les témoins survivants y sont interrogés, mais ils ne peuvent s’exprimer librement. Pour retrouver « la vraie Jeanne », l’historien doit donc soumettre ces deux procès à une critique exigeante. C’est l’objet même de cet ouvrage. » Commandez-le vite !



