Insularité
| Préservation du caractère maritime | |||
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Maintenir le caractère maritime du Mont est une préoccupation essentielle et a été la raison principale de la création de l’association en 1911. Dès avant et depuis cette date, aucune solution ne s’est concrétisée et l’insularité du Mont reste compromise tant du fait de la nature que des hommes (canalisation du Couesnon en 1858, progression inéluctable de la sédimentation d’origine marine matérialisée par la progression des herbus, construction de la digue route insubmersible en 1877-1879 et, en 1967-1968, du barrage de la Caserne). La seule mesure utile qui ait été obtenue pour freiner l’extension des polders a été, en 1919, la réduction de 116 hectares de la concession accordée en 1856, afin qu’il n’y ait jamais moins de mille mètres entre les polders de l’Ouest et le Mont. Les effets obtenus par la suppression en 1983-1984 de la digue de Roche-Torin, à l’est du Mont, sont controversés. En revanche, tout laisse penser que le nouveau barrage du Couesnon, qui fonctionne depuis 2009, permettra de dégager les abords du Mont. |
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Ci-dessus : Ce que deviendrait le Mont-Saint-Michel si les atterrissements allaient jusqu’à lui…Extrait du n° 1/2 du bulletin trimestriel des Amis du Mont-Saint-Michel Avril-Juillet 1912 |
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| Les interventions de l’association auprès des plus hautes autorités, tant nationales que territoriales, n’ont pas cessé depuis sa fondation et toutes les actions opportunes tendant au maintien de l’insularité ont été soutenues par elle, sans parler de son opposition aux projets notamment touristiques pouvant conduire à une dégradation du site (publicité envahissante, exercices de tir au canon sur Tomblaine à partir de Genêts, nuisances sonores créées par les avions, … ). | |||
| Le Projet de l’Etat | |||
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Cette attention, suivie d’éventuelles interventions, ne se limite d’ailleurs pas au seul caractère maritime du Mont-Saint-Michel, elle concerne aussi «l’opération grand site» qui tend au développement des communes alentour et à la préservation du milieu naturel de la baie dont se préoccupent au premier chef les associations de protection de la nature. |
